Qui veut faire un combat ? xD

Cela devait faire quelques heures qu’une jeune fille errait dehors, d’un pas lent et silencieux, droite comme un piquet, elle regardait devant elle, les mains derrière son dos, ses yeux d’un vert émeraude parcourait chaque recoin de la base, essayant de trouver une ouverture où elle pourrait se faufiler discrètement et sortir de cette nouvelle prison. Elle se demandait si elle n’avait pas fait une terrible erreur d’accepter la proposition de son « père », rien qu’à l’idée qu’il est oser venir la voir après ce qu’il leur avait fait, lui donnait la nausée. Elle venait à peine d’arriver qu’elle déteste déjà cet endroit, la haine qu’elle éprouvait contre son père montait dangereusement, tout était la faute des hommes ! Ils ont tué sa mère, mais elle ne les laissera pas la tuer !

Pavlova continuait d’examiner le terrain, ne se souciant pas des regards des hommes à son passage qui la regardait attentivement, il est rare de voir des femmes qui souhaitaient devenir soldat, elle n’en n’avait aperçut que deux, qui n’étaient pas vraiment heureuse de voir débarquer une autre fille, peut-être leur volait-elle la vedette ? xD Mais quand Pavlova posa son regard perçant sur les deux femmes, elles tournèrent instinctivement leurs regards, elles venaient de s’apercevoir du bracelet à la cheville de Pavlova…ce qui signifiait que Pavlova était quelqu'un de dangereux xD

Après avoir été transférer à la base Militaire, des soldats lui avaient posé un bracelet assez lourd à la cheville, qui permettait de savoir où elle était, elle aurait toujours quelqu’un derrière son dos maintenant. Ses armes avaient été rangé soigneusement dans un placard avec d’autres, elle ne supportait pas l’idée de se séparer de ses lames…elle se sentait comme nu xD

Pavlova avait l’impression d’être dans un camp de concentration, comme pendant la deuxième guerre mondiale, elle n’a jamais étudié, sa mère ne lui avait apprit qu’à lire et des Maths, depuis, elle passait un peu de temps dans les bibliothèques municipales, en lisant tout ce qu’elle pouvait, l’histoire la passionnait !

Pavlova continuait sa promenade, perdu dans ses pensées, le visage de la jeune fille était froid et distant, n’exprimant rien, son regard était vide de toute émotion, ce qui dissuadait certaines personnes à venir l’aborder.
Une sonnerie retentie, Pavlova leva la tête pour voir d’où provenait ce bruit assourdissant, elle comprit ensuite, voyant les autres soldats aller vers le self. Pavlova fit semblant d’y aller elle aussi, mais elle n’avait pas vraiment faim, alors en faisant attention de ne pas se faire remarquer, elle marchait tranquillement dans les couloirs, ne faisant pas attention au caméra, ni à son bracelet. Pavlova passa devant une grande salle plongée dans le noir, Pavlova jeta un regard furtif à droite et à gauche puis s’introduit dans la salle, qui s’illumina aussitôt, la salle était immense, des tapis recouvraient le sol, un petit sourire se dessina sur les lèvres de la jeune fille, sûrement le premier sourire depuis son arrivé ici. Elle s’avança dans la salle déserte, ses pensées retombèrent sur Tom, le seul homme qu’elle arrive à supporter, il était comme un père, celui qu’elle n’avait jamais eut, celui qui lui apprit tout, l’art de la capoeira …
Pavlova s’avança un peu plus dans la salle, elle serait tranquille ici, les soldats sont tous entrain de manger, ce qui durera au moins une bonne heure !
Soudain, des pas se fit entendre dans les couloirs et une porte s’ouvrit derrière elle, elle se retourna vivement et son regard se posa sur un jeune homme …

HJ: J'ai pas relu mon message xD ^^ donc pardonne moi si mon message est nul ! mdrr

(ton mess est géniale Pavlova !)

Odi-Klad avait l'esprit tourmenté. Oh ! Ce n'était certainement pas la première fois ! Non, Odi a toujours été discret, solitaire. Il lui fallait toujour du temps pour réfléchir. Il cherchait jour et nuit la manière dont il pouvait le plus honorer son père. Mais déjà, avoir atteint le grade de commandant était une grande marque d'honneur et ne salissait pas la mémoire de son père, au contraire. Mais encore fallait-il être un bon commandant, se faire apprécier. Et ça, c'était pour lui une chose très difficile. Il n'était pas très sociable mais une de ses qualités compensait. Il était très fraternel...

Seulement là, il ne voulait pas voir l'amiral. Cela pouurait attendre l'après-midi. D'ailleurs la sonorie du self retentit. Odi en profita pour aller réfléchir, plongé dans son art-martial favori qu'il effectuera dans la salle qu'il préférait de loin : le dojo.

Lorsqu'il arriva devant la porte, il sentit une présence. Il n'était pas seul....
Odi-Klad s'était changé quelques temps avant de se décider d'entrer. Il arborait son kimono d'un blanc éclatant terminé de bandages en cuir noir sur les bras et les mains ainsi que sur les mollets jusqu'aux tibias.

Il entra alors dans la salle et vit une jeune femme. Il n'arrivait pas bien à voir son visage à cause de l'obscurité du lieu. Il fit un pas en avant et la salle s'illumina. De part et d'autres autour des 2 personnes dans le dojos, les stores automatiques se levaient lentement, dévoilant petit à petit le corps de l'un et de l'autre. Bientôt le dojo fut entièrement baigné des clartés du matin. La salle était en forme de cercle est les baies vitrées étaient disposées en dome tout autour d'eux. Odi hocha la tête en voyant la jene femme et souria chaleureusement

Pavlova... Je me doutais bien que tu favorisais les lieux calmes aux heures calmes mais j'avoue que je ne pensais pas te trouver dans cette salle.
Oh ne t'inquiète pas, je ne veux pas que tu parte. Non, au contraire. Tu sais, moi aussi je préfère cette salle ainsi que la solitude. Mais parfois mieux vaut être 2 pour en parler....

Il marqua une pause, observant le visage de la jeune femme.

Alors que choisis-tu ? Rester ou partir... Combattre ou parler en premier lieu ?

La jeune fille était plongée dans l’obscurité, elle entendit derrière elle, des pas de plus en plus proche, elle avança encore un peu plus dans la salle pour s’éloigner de la porte. Elle espérait que le soldat passe devant et ne s’arrête pas, était-il à sa recherche ? Parce qu’elle ne se trouvait pas dans la même salle que les autres, son bracelet à la cheville avait dû sûrement la localiser, elle avait vraiment la poisse, il fallait qu’elle trouve un moyen d’enlever cet émetteur et elle finira par le trouver, car aucune machine ne peut lui résister xD.
Pavlova se retourna et posa son regard à l’endroit où devait se trouver la porte qu’elle entendit s’ouvrir, elle n’était pas vraiment rassurée de se retrouver seule avec un soldat Oo. Elle savait qu’il avait senti sa présence, elle percevait le visage du jeune homme sans pouvoir le voir vraiment. Elle essaya de se faufiler dans un endroit où il ne la verrait pas mais l’homme s’avança aussi et la lumière s’illumina instantanément. Elle stoppa net, et regarda les stores se lever lentement, laissant entrer les rayons de lumières dans la salle. Pavlova se retourna donc vers le jeune homme, elle posa ses yeux de bas en haut, il portait un kimono blanc éclatant à la lumière du jour, des bandages noires recouvraient ses bras, mains, et mollets jusqu’aux tibias. Ses yeux verts se posèrent alors sur le visage du jeune homme, les cheveux blonds, un visage aux traits fins, ses yeux noir ( ? xD) la transperçaient toute entière, mais ne fut pas intimidé, Pavlova plongea ses yeux dans les siens, son visage lui était pourtant familier …

Pavlova était dans le camion, son père était au volant la conduisant jusqu'à la base, elle était menottée, ceux qui l’avaient arrêté exigèrent qu’elle le soit, car elle avait déjà blessé beaucoup de policier, autrement dit, une fille dangereuse, qui n’hésitera pas à vous tuer pendant que vous aurez le dos tourner, ou bien pendant votre sommeil disaient-ils sans cesse.
Le père n’était pas assez stupide pour la détacher, il savait que Pavlova ne le portait pas dans son cœur et serait capable de le tuer si la moindre occasion se présentait.
Le camion commença à ralentir, elle était dans l’obscurité total, aucune fenêtre, elle avait dû faire plusieurs heures de route, les menottes aux mains et aux pieds étaient terriblement serrés, il n’avait sans doute pas vraiment apprécié le coup dans le menton qu'elle lui avait donné quand il l'avait osé la toucher ...
La porte s’ouvrit soudain, il faisait encore nuit, son père la fit sortir du camion et la fit marcher vers une sorte d’accueil où plusieurs soldats montaient la garde, alors qu’elle passait, un des soldats la siffla au passage, étant d’une humeur exécrable, Pavlova s’appuya sur son traître de père pour sauter et donner un violent coup de pieds dans la figure de celui-ci qui s’étala au sol, le vacarme avait fait descendre un jeune homme qui demanda qu’est ce qui provoquait tout ce bruit. Et c’était lui, le jeune homme qu’elle avait aperçut à son arrivée était le commandant des armées qui avait salué son père, Pavlova l’avait complètement ignoré, mais lui avait quand même jeter un regard furtif, elle le trouvait bien jeune pour un commandant, il devait à peine avoir quelques petites années de plus qu’elle.

Pavlova leva la tête et admira la beauté du dôme baigner de lumière, puis ses yeux se posèrent sur le commandant, elle leva légèrement le menton, toujours droite comme un piquet, elle le regarda attentivement d’un regard neutre, elle fut légèrement surprise de l’entendre l’appeler par son nom mais ne répondit pas tout de suite à sa question, réfléchissant un instant, non elle ne voulait pas partir ….

« J’ai donc le choix ? Eh bien, je préfère rester ici... mais pour ce qui est du combat ou de la conversation c’est à vous d’en décider, après tout, c’est vous le commandant ! » répliqua t-elle d’un ton sarcastique légèrement insolent.

Odi-Klad sourit suite à la réponse de Pavlova. Après tout elle avait raison. C'était à lui de décider, il était le commandant mais pourtant..quelque chose déclenchait chez lui un bien étrange sentiment. Il avait de la compassion pour la jeune femme.
Lorsqu'il vit le bracelet autour de son pied il soupira. Il se rapellait du premier jour où il l'avait vue. D'ailleurs c'était la première fois qu'elle mettait les pieds à la base MLF. Odi était conscient qu'elle n'était pas venu de son plein gré, que ce choix lui avait été forcé. Cependant il décela chez Pavlova un coin de son caractère qui pourrait convenir pour MLF. Son côté un peu rebelle allait certes rendre la tache difficile mais pourrait peut-être lui permettre de travailler seule, améliorant ses bases et s'entrainant. De cette façon elle pourrait vite monter en grade.

Mais l'heure n'était pas encore venue pour parler du futur. Odi abbatit le côté droit de sa veste de Kimono sur le côté gauche et enroula sa ceinture autour. Il passa quelques secondes à faire un vrai noeud de Karatéka puis posa à nouveau ses yeux sur Pavlova.

" Un petit entraînement s'impose je dirais. Histoire de faire évacuer le stress et pour permettre de mieux nous connaître. Quand dis-tu, es-tu d'accord ? "

Odi avança lentement sur les tatamis bleus rouges et blancs qui recouvraient le sol aux couleurs de la MLF. Ses pieds nus s'adaptèrent de manière très rapide à la texture des tapis japonnais.

(bon est normalement pas sensés être sur Terre donc aucun référence provenant de la Terre doit être prononcer mais...c'est plus simple dans bien de domaines donc c'est acceptable.)

La jeune fille ne le quitta pas du regard, il semblait différent des autres, elle ne savait pas ce qui la poussait à penser à ça. Oh et puis non, ils sont tous les mêmes, son regard s’assombrit. Elle remarqua son sourire, elle venait apparemment de lui rappeler son grade, était-ce drôle ? Pavlova jeta un regard furtif vers la porte derrière lui, puis reporta son attention sur le commandant. Tout en plongeant son regard dans le sien, elle pu discerner de la compassion à son égard, elle retint une grimace, les gens qui avaient pitié d’elle la mettait hors d’elle. Pavlova ne pouvait s’empêcher de le détester, même s’il ne lui avait rien fait, elle le fusilla du regard, tout était de sa faute ! Et pourquoi n’était-il pas avec les autres entrains de manger ?
Pavlova posa ses yeux sur son kimono et le nœud de Karatéka que celui-ci fit à peine quelques secondes, légèrement impressionné.

« Mmm…évacuer le stress ? Pourquoi vous êtes stresser ? » Demanda t-elle avec un rire moqueur.

« Un commandant a t-il le droit de converser avec une personne inférieur à son grade ? » demanda t-elle une nouvelle fois, un sourire narquois se forma au bout des lèvres de la jeune fille tandis qu’elle observait les moindres mouvements du jeune homme en face d’elle.

Pavlova le regarda avec méfiance s’approcher d’elle, son regard se posa sur les tatamis sous ses pieds. Tout en gardant une distance raisonnable entre eux, elle jeta un regard à ses affaires, qui n’était vraiment pas adapté pour combattre. Et les soldats ne tarderont pas à s’apercevoir de son absence. Si elle blessait le commandant de l’armée ? Oh et puis elle se posait beaucoup trop de question, qu’est ce que sa lui ferait qu’il soit blessé ou non ? C’est lui qui souhaite un combat pas elle !

« Et puis je n’ai pas vraiment la tenue pour ! A moins que vous disposiez d’un abada (pantalon blanc utilisé pour la capoeira ^^) et d’un haut pour moi ! » dit-elle avec un léger sourire insolent.

Odi-Klad ne détacha son regard de Pavlova. Elle était très rebelle mais aussi elle commençait à faire submerger un côté méfiant et coléreux. Odi ne voulait pas la blesser et il écouta tout ce qu'elle dit. Mais au moment où elle demanda si un supérieur avait le droit de parler à un soldat, il ne put s'empêcher de sourire. Odi était très patient mais n'aimait pas être prit pour quelqu'un ne connaissait pas les règles.

" Bon alors commençons de répondre à tes questions dans l'ordre Pavolva Millers. Tout d'abord je tiens à t'avouer que nous tous ici sommes stressés, surtout les supérieurs qui ont de lourdes responsabilités qui ne sont pas toujours faciles à porter, mais les soldats aussi. Les travaux pratiques devant leurs professeurs, les entraînements...ils ne veulent surtout pas faire de faux pas, en tout cas pas sous les yeux des autres et des gradés. Moi je suis particulièrement attaché à mon grade de commandant, c'est pour une raison familiale d'ailleurs mais il n'est pas utile pour l'instant que je te raconte ma vie. Ensuite, il est bien sûr primordial que les dialogues s'effectuent entre les commandants et les soldats, si un jour tu devient commandant, tu comprendras. "

Odi s'arrêta alors, observa attentivement les réactions de la jeune femme puis posa son regard sur sa tenue. Il reprit alors tout en se frotant ses bandages pour les serrées en peu plus qu'auparavant.

" Pour ton abada, il faut que je t'apprenne qu'au sein de la MLF il n'y aucun préférence dans les arts-martiaux. Nous enseignons aussi bien le Karaté que la Capoeira, le Judo que le Tae Kwondo, la Box (qui n'est d'aileurs pas un art-martial) que le Kung-Fu (dsl pour l'othographe). Alors ne t'inquiète pas, nous avons le matériel... Tu peux te diriger vers les vestiaires, tu auras un casier à toi, il en reste en certain nombre encore ouvert avec un clé à l'intérieur et il y a dans le vestiaire un ensemble de tenue de combats, choisi ton abada puis reviens ici si tu veux rester dans ce dojo et t'entraîner avec moi. Mais avant... "

Odi-Klad marqua une pause, posa son regard sur le bracelet que Pavlova avait autour du pied. Il secoua la tête en signe de désaprobation.

" Donne moi un coup de pied avec le talon à la tête s'il te plaits, au Karaté cela s'appele le Yoko Geri...Je te donnerai un courps de karaté si tu veux...."

Pavlova ne pouvait s'empêcher d'être insolente avec le commandant, elle aurait aimé être loin de cet endroit, loin de tout ! Et de ne pas avoir été assez stupide pour se faire attrapé par les autorités ! Pff, l'oiseau était retourné en cage ! En sortira t-elle un jour ? Mais elle gardait toujours espoir, elle savait qu'elle y arriverait ! Et elle serait capable de tout pour atteindre son objectif, ce ne sera pas un commandant qui l'en empêchera de fuire ! Pavlova continuait d'examiner le jeune homme, elle savait que ce ne sera pas simple, il avait l'air vraiment entrainé, elle aura beaucoup de difficultée, mais elle fera tout pour au moins ne pas être sur le tapis en une minute ! Pavlova écouta le commandant par respect, car elle n'aimait pas non plus parler dans le vide ! Elle aimait bien les personnes qui avaient du répondant, il monta un peu dans son estime, peut-être qu'elle sera déjà un peu plus respectueuse ? Quoi qu'il fallait encore du chemin pour qu'il est la chance d'arriver à ce stade et c'était pas gagner d'avance xD ! Elle ne put s'empêcher de sourire légèrement, elle devenir commandant ? Elle n'est pas assez folle pour s'éterniser ici ! Elle sera déjà bien loin ! Pavlova le comprenait un peu, ses yeux le scrutèrent un moment, et elle finit par acquiesçer, que pouvait-elle répondre à ça ?

Pavlova écouta la suite de son monologue xD avec un peu plus d'interêt, elle passa sa main sur son ventre distraitement, écoutant son récit. Pavlova tourna la tête vers une autre porte qu'elle n'avait pas encore vu, la salle était faiblement éclairée, elle remarqua des casiers. Elle allait se diriger vers la salle pour se changer, mais s'arréta s'apercevant qu'il restait encore un détail à régler, Pavlova suivit son regard, et le baissa jusqu'à sa cheville, elle l'avait presque oublié. Elle fronça légèrement les sourcils à la phrase de celui-ci, ne comprenant pas vraiment mais obéit en acquiesçant, si il voulait lui donner un cour pourquoi pas ^^ Si ça lui permettait de devenir plus puissante ! Et augmenter les chances de son évasion ! Elle se postionna en face de lui, puis après avoir arquer un sourcil interrogateur afin de savoir s'il était prêt, elle lui donna un coup de pied avec le talon à la tête regardant les moindres détails de ce qu'il allait faire ...

[HJ: désolée de t'avoir fait attendre, et aussi du petit message xD]

Maintenant, le coup était partit. La seule manière de l'arrêter était de le prévoir, mais cela n'était pas difficile car c'était lui qu'il l'avait demandé. Aussi fallait-il analyser la vitesse et la force mais pour lui tout était clair, il savait à l'avance.
Il se courba en arrière permettant au talon de la jeune femme de pourfendre l'air sans le toucher. Le Yoko-geri s'arrêta à 20 cm du visage d'Odi-Klad. Ce dernier ne perdit pas de temps et précipita ses mains sur le pied qui lui fesait face. Il tint alors le pied d'une main, observant d'un même coup la souplesse de Pavlova. D'ailleurs il avait aussi décelé une force bien spécifique dans la force qu'avait produit le coup de pied, cette force..la COLERE. Odi-Klad attrapa de son autre main la cheville de la jeune femme et retira le bracelet qui lui entourait la cheville.

" Je pense qu'il te sera plus facile de combattre sans. Mais je suis obligé de te dire qu'il te faudra le remettre après jusqu'à ce que tu fasse tes preuves. Ecoute Pavlova, je sais que tu n'étais absolument pas du tout volontaire pour intégrer la base. Mais je te promet qu'MLF facilite les membres à se trouver eux-même, à se découvrir une partie de leur âme, de leur coeur qu'ils ignoraient avant. J'aimerai bien que tu ne prenne pas ce lieu comme la plus banale des prisons. Elle t'aidera celle-là, elle t'aidera. Et quand tu viendras dans cette salle après, tu sentiras la liberté t'envahir. Crois-moi je pense avoir assez d'eexpérience malgré ma jeunesse. Bon tu peux aller au vestiaire maintenant. "

A ce moment la, Riza passée par la, elle ne pu s'enpèché de s'arreté pour regardé.
Elle se demandait pourquoi l'Amiral était la, lui aussi avec le commandant et une recrue qu elle ne connaisait pas.
Par curiosité elle se raprocha du dojo et regarda.
Riza ne s'attarda pas plus, et elle continua son chemin dans le couloir.

(un peu courte ma rep dsl ^^" j'ai eu un bug avec mon ordi xD)

Odi avait perçut la présence de l'amiral avant qu'il n'arrive, puis lorsqu'il s'appuya contre un mur du dojo et s'adressa à eux, il ne le regarda pas. Le but de son supérieur n'était pas d'attirer l'attention vers lui, ce qu'il voulait c'était les prévenir qu'il était là mais que leur concentration n'en soit pas pour autant ébranlée. Alors Odi-Klad attendit que Pavlova alla aux vestiaires pour se tourner vers l'amiral.

Il lui adressa un regard qui laissait sous-entendre qu'il maîtrisait la situation et qu'il pouvait avoir confiance, même si, depuis tout ce temps qu'il se connaissent et son ami, ce n'était plus nécessaire de le prouver.

Alors, quand Pavlova arriva, il lui indiqua la ligne où elle devait se placer pour débuter le combat. Lorsqu'elle s'y plaça il la salua.

" Très bien. Si tu as mis ton abada c'est pour que tu te sente plus à l'aise pour ce combat, mais j'aimerai bien t'apprendre quelques bases du Karaté. "

Odi se plaça dans une position spéciale, sa jambe gauche pliée en avant et la droite tendue vers l'arrière décalée de l'autre. Il mit alors son bras gauche devant son visage mais néanmoins assez tendu avec un angle de 170° entre le bras et l'avantbras, l'autre main était très proche du corps, au niveau du ventre.

" Cette position se nomme Zen Kutsu. Elle nous permet d'être stable et attentif à notre environnement. Au combat nous l'utilisons également mais de façon plus relachée, les pieds seront plus parallèles dans ce cas là. MAis pour l'heure nous en venons au combat. Ou peut-être...oui, juste avant je tiens à te dire que...le Karaté évolue. "

Il marqua une petite pause avant de reprendre.

" Si les règlements des cométitions, qu'elles soient de nature gymnastique comme les Kata ou de forme combat comme le Shiai, s'affinent et se modifient ou "évoluent", l'art martial reste lui, immuable. Sa finalité ne peut se comparer à un simple combat arbitré ou à une présentation de Kata, où les qualités athlétiques et esthétiques priment sur la véritable efficacité que nécessite un duel qui met en jeu l'existence. Il s'avère donc nécessaire que nous ne nous laissons pas emporter par cette vague où vogue sportive, mais que nos compétitions combat ou Kata, reflètent le plus possible notre spécificité d'art martial. En fait, le combat peut être différent d'apparence entre plusieurs karatéka mais dans l'esprit le Karaté-do est le même. Le combat permet de mieux connaître son adversaire et le karaté augmente cette impréssion. C'est ça que je veux que tu fasse, que tu essaye de me connaître comme moi je le ferai avec toi. La tolérence et la confiance sont les bases d'une élite. Bon très bien maintenant passons à la pratique...Pour commencer je te demanderai juste d'adopter au plus possile le Zen Kutsu mais ton art martial est le bienvenue dans ce combat. "

Odi salua à nouveau tout en ne quittant pas des yeux son adversaire. Et le combat commença alors que le commandant se déplaça autour de Pavlova. Puis, petit à petit ils se rapprochèrent et parfois les coups partirent, les enchainements se succèdèrent, les prises se multiplièrent et la sueur commença à perler leur visage. Jamais ils ne se quittaient des yeux, jamais durant le combat ils n'avaient tête ailleurs, bientôt les deux arts martiaux se confrontèrent plus visiblement. Les coups de pieds latéraux, les coups de poings (parmi le Chadan Oï Zuki), les blocages (dont le Gedan Baraï), bref..le combat devint de plus en plus profond. Et Odi pensait être parvenu à faire comprendre quelque chose d'important à Pavlova Millers.